Citation:
Les faits se déroulent dans le département de la Somme (80), en Picardie.
Nous apprenons le 24 février 2010 dans la presse locale (Journal d'Abbeville et Courrier Picard) un cas de maltraitance et de torture des plus horribles.
Un chien a été enfermé 3 ans, dans un appentis, sans lumière, recevant des morceaux de nourriture et de l'eau de temps en temps.
Il est mort...... et ces 3 ans années d'horreur, c'était sa punition pour ne "pas avoir de nez".
Son tortionnaire est un chasseur sexagénaire.
La dernière nuit de son agonie, ce chien a tellement hurlé que cela a alerté les voisins, d'où la découverte, le lendemain, du corps.
La serrure de l'appentis était couverte de rouille, jamais ce chien n'est sorti de ce mouroir.
La SPA locale a déposé plainte.
Nous avons besoin de vous, de votre mobilisation.
La médiatisation et nous l'espérons l'appui des grandes fondations peuvent favoriser une peine plus conséquente, voir exemplaire.
Montrez votre indignation et votre soutient en signant cette pétition.
D'avance merci pour ce petit martyr...
http://www.mesopinions.com/Pour-le-martyr-de-Ponthoile-petition-petitions-729ff2926c4215312983f612bf18152f.htmlLeJournal d'Abbeville - Mercredi 24 février2010
Des voisins entendent un chien hurler toute une nuit. Ils le signalent à la gendarmerie. Le lendemain matin, lorsque les militaires se présentent au domicile de Michel D. à Ponthoile, ce dernier leur dit tout simplement que l'animal est mort.
Porte bloquée par la rouille, les gendarmes arrivent et demandent au
propriétaire ce qui s'est passé. Il leur aurait avoué qu'il ne s'est pas levé pour regarder. Ils demandent à voir l'endroit où vivait, ou plutôt tentait de survivre l'animal.
Ils se retrouvent alors devant un appentis attenant à la maison, totalement fermé, exception faite d'une fenêtre close par des planches et du grillage.
Il s'en dégage une forte odeur.... La porte, pratiquement soudée par la rouille et munie d'un cadenas hors d'âge et n'a pas été ouverte depuis des lustres. (D'ailleurs il n'est plus possible de la séparer de son bâti).
Peut-être même, elle n'a pas pas été manœuvrée depuis le jour où le chien est entré, voilà trois ans, dans ce qui sera sa dernière demeure.
"La nourriture était jetée pardessus les planches. Quant à l'eau, un jet servait à alimenter tant bien que mal une gamelle crasseuse retrouvée dans un coin du local." s'insurgent les membres de la SPA
"Il ne chassait pas."A la question : "Pourquoi le Braque allemand était-il abandonné dans cet endroit, nourri par des aliments et autres os jetés par l'espace compris entre les planches ?"
Réponse toute simple : "le chien de chasse n'avait pas de nez, il ne pouvait servir son sexagénaire de maître à la chasse, donc il ne méritait pas qu'on s'en occupe..." regrette encore Jeanine Pereira
Pourquoi ne pas l'avoir tout simplement confié à la SPA ?
A Buigny-Saint-Maclou, les bénévoles ne décolèrent pas : "'Comment peut on laisser vivre un animal dans de telles conditions ? Avec le froid qu'il a fait cet hiver et la chaleur des derniers étés en plus. .. peste Jeanine Pereira.
"Cette lamentable affaire est prise en charge par le refuge de Buigny-Saint-Maclou, nous sommes habilités à poursuivre et à donner une suite judiciaire à ce genre de cas sur le territoire des 110 communes qui ont signé un contrat avec nous. .." conclut Éliane Lécuyer, présidente
La SPA a déposé une plainte auprès du procureur de la République d'Abbeville